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Mais pourquoi ?
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◼︎ Pourquoi #1 : Pourquoi faisons-nous ce projet ?
Parce que nous refusons de subir un monde formaté par l’évidence, l’urgence et la rentabilité.
Nous portons ce projet pour :
◼︎ Pourquoi #2 : Pourquoi refusons-nous ce monde formaté ?
Parce qu’il mutile notre capacité à penser, à choisir, à construire autrement.
Nous le refusons parce que :
◼︎ Pourquoi #3 : Pourquoi cette mutilation est-elle si dangereuse ?
Parce qu’elle coupe les individus et les collectifs de leur pouvoir de transformation.
Cette mutilation est dangereuse car :
◼︎ Pourquoi #4 : Pourquoi avons-nous besoin de transformation ?
Parce que rester dans l’existant, c’est accepter la dépossession — de nos vies, de nos récits, de nos futurs.
Nous avons besoin de transformation parce que :
◼︎ Pourquoi #5 : Pourquoi la transformation passe-t-elle par la pensée critique et les carnets ?
Parce qu’il faut des lieux pour penser autrement. Des outils pour ne pas penser seul·e. Des traces pour ne pas oublier.
Les carnets critiques sont essentiels car :
Parce que nous refusons de subir un monde formaté par l’évidence, l’urgence et la rentabilité.
Nous portons ce projet pour :
- Sortir du brouillard idéologique : dénoncer ce qui se présente comme “neutre”, “naturel”, “évident”.
- Réhabiliter les savoirs situés : ceux qui viennent du terrain, des marges, des luttes, du vécu.
- Rendre la pensée habitable : construire des outils où l’on pense à hauteur d’humain·e, pas de structure.
- Conserver la mémoire des combats : parce qu’une lutte sans archive, c’est une lutte qu’on efface.
- Redonner prise sur le réel : dans un monde saturé, reconnecter analyse et capacité d’agir.
→ Pourquoi #2 : Pourquoi refusons-nous ce monde formaté ?Nous faisons ce projet parce que le monde est lisible, mais qu’on nous l’enseigne en code fermé.
◼︎ Pourquoi #2 : Pourquoi refusons-nous ce monde formaté ?
Parce qu’il mutile notre capacité à penser, à choisir, à construire autrement.
Nous le refusons parce que :
- Il réduit les possibles : il impose un seul modèle de réussite, d’organisation, de vérité.
- Il assigne des rôles fixes : producteur·trice, consommateur·trice, spectateur·trice… jamais sujet·te politique.
- Il transforme le doute en faiblesse : alors que le doute est la base de toute pensée critique.
- Il rend les alternatives illisibles : il noie les expérimentations sous le bruit de l’innovation marchande.
- Il fabrique de l’impuissance apprise : en détruisant la mémoire des victoires collectives.
→ Pourquoi #3 : Pourquoi cette mutilation est-elle si dangereuse ?Nous refusons un monde qui formate, parce qu’il fait taire ce qui dérange, ce qui rêve, ce qui lutte.
◼︎ Pourquoi #3 : Pourquoi cette mutilation est-elle si dangereuse ?
Parce qu’elle coupe les individus et les collectifs de leur pouvoir de transformation.
Cette mutilation est dangereuse car :
- Elle affaiblit la démocratie : moins de pensée critique = plus de soumission aux pouvoirs établis.
- Elle empêche la solidarité : chacun·e pour soi, chaque secteur isolé, chaque lutte dispersée.
- Elle justifie l’injustifiable : en rationalisant les inégalités, les exclusions, les destructions.
- Elle produit du cynisme et du repli : “à quoi bon ?”, “ça ne sert à rien”, “ils sont tous pareils”.
- Elle neutralise la culture : plus d’art comme perturbation, plus de récit comme résistance.
→ Pourquoi #4 : Pourquoi avons-nous besoin de transformation ?Une société mutilée ne fait plus société. Elle gère. Elle surveille. Elle reproduit.
◼︎ Pourquoi #4 : Pourquoi avons-nous besoin de transformation ?
Parce que rester dans l’existant, c’est accepter la dépossession — de nos vies, de nos récits, de nos futurs.
Nous avons besoin de transformation parce que :
- Le monde tel qu’il est nous détruit : écologiquement, psychiquement, socialement.
- Les systèmes en place ne corrigent pas les injustices : ils les reconduisent, les masquent, les amplifient.
- La transformation est déjà là : dans les marges, les pratiques, les bifurcations discrètes.
- Changer, c’est retrouver du sens : requalifier les gestes, les savoirs, les liens.
- Se transformer, c’est survivre politiquement : pour que la résignation ne devienne pas culture.
→ Pourquoi #5 : Pourquoi la transformation passe-t-elle par la pensée critique et les carnets ?Sans transformation, il ne reste que gestion de crise permanente. Et le cynisme comme mode de gouvernance.
◼︎ Pourquoi #5 : Pourquoi la transformation passe-t-elle par la pensée critique et les carnets ?
Parce qu’il faut des lieux pour penser autrement. Des outils pour ne pas penser seul·e. Des traces pour ne pas oublier.
Les carnets critiques sont essentiels car :
- Ils cristallisent des savoirs éphémères : ceux qu’on oublie faute de les écrire.
- Ils rendent visible l’invisible : les liens, les luttes, les tensions non dites.
- Ils outillent l’action : pas juste du discours, mais des modèles, des formats, des usages transférables.
- Ils soutiennent l’auto-formation collective : en dehors des circuits académiques ou marchands.
- Ils prolongent la mémoire des luttes : en faisant exister ce qui ne trouve pas sa place ailleurs.
→ Et donc ? On y revient. Ce projet est nécessaire. Parce qu’il est un contre-mouvement. Une boussole. Un levier.Un carnet critique, c’est une parcelle de souveraineté intellectuelle. Une cabane dans la forêt de l’oubli organisé.
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◼︎ Fiche outil : méthode des 5 pourquoi (version critique)
Méthode inspirée du questionnement itératif issue du management, réappropriée ici pour décortiquer les fondements politiques et existentiels d’un projet d’émancipation.
➊ Pourquoi faisons-nous ce projet ?
Parce que nous refusons de subir un monde formaté par l’évidence, l’urgence et la rentabilité.
→ Pour libérer la pensée, valoriser les savoirs situés, redonner prise au réel.
➋ Pourquoi refusons-nous ce monde formaté ?
Parce qu’il mutile notre capacité à penser, choisir, construire autrement.
→ Il réduit les possibles, assignes des rôles, produit de l’impuissance.
➌ Pourquoi cette mutilation est-elle si dangereuse ?
Parce qu’elle affaiblit la démocratie et détruit les solidarités.
→ Elle rend le cynisme rationnel, l’injustice acceptable, la culture inoffensive.
➍ Pourquoi avons-nous besoin de transformation ?
Parce que rester dans l’existant, c’est accepter la dépossession.
→ Transformation = sens, survie, justice, reconstruction du commun.
➎ Pourquoi la transformation passe-t-elle par la pensée critique et les carnets ?
Parce qu’il faut des lieux pour penser autrement, ensemble, durablement.
→ Le carnet = outil de lutte douce, archive vivante, levier d’émancipation.
Méthode inspirée du questionnement itératif issue du management, réappropriée ici pour décortiquer les fondements politiques et existentiels d’un projet d’émancipation.
➊ Pourquoi faisons-nous ce projet ?
Parce que nous refusons de subir un monde formaté par l’évidence, l’urgence et la rentabilité.
→ Pour libérer la pensée, valoriser les savoirs situés, redonner prise au réel.
➋ Pourquoi refusons-nous ce monde formaté ?
Parce qu’il mutile notre capacité à penser, choisir, construire autrement.
→ Il réduit les possibles, assignes des rôles, produit de l’impuissance.
➌ Pourquoi cette mutilation est-elle si dangereuse ?
Parce qu’elle affaiblit la démocratie et détruit les solidarités.
→ Elle rend le cynisme rationnel, l’injustice acceptable, la culture inoffensive.
➍ Pourquoi avons-nous besoin de transformation ?
Parce que rester dans l’existant, c’est accepter la dépossession.
→ Transformation = sens, survie, justice, reconstruction du commun.
➎ Pourquoi la transformation passe-t-elle par la pensée critique et les carnets ?
Parce qu’il faut des lieux pour penser autrement, ensemble, durablement.
→ Le carnet = outil de lutte douce, archive vivante, levier d’émancipation.
→ À réutiliser pour tout projet, toute initiative, toute idée à clarifier dans une visée critique.Chaque “pourquoi” est un étage vers la conscience politique. Cette méthode n’est pas linéaire : elle ouvre des spirales d’approfondissement, de positionnement, d’action.
Re: ·-+◯ Mon br◯l à moi ◯+-·

Et donc ?