À rebours des logiques dominantes, ces modèles “non-marchands” — coopératives, communs, monnaies locales — démontrent qu’une autre économie est possible.
Une économie qui ne sacrifie ni le lien social, ni l’environnement, ni la démocratie.
Ils ont en commun :
- De redonner du pouvoir aux usagers, aux travailleurs, aux citoyens.
- De valoriser l’utilité sociale plutôt que la rentabilité immédiate.
- De renforcer la résilience locale, en période de crise ou d’incertitude.
- De décentraliser les centres de décision pour favoriser la participation.
Ces initiatives montrent que l’intelligence économique peut rimer avec éthique, coopération, autonomie et pérennité.
Mais ces modèles restent fragiles :
- Faible reconnaissance institutionnelle.
- Manque de financement, de formation, de relais médiatiques.
- Dépendance à l’engagement de quelques-uns.
⤷ Tableau comparatif – Trois modèles non-marchands
Modèle | Principe clé | Forces | Faiblesses |
---|---|---|---|
Coopératives | 1 personne = 1 voix | Démocratie interne, stabilité en crise, ancrage territorial | Accès au financement, bureaucratisation possible |
Communs | Gestion collective d’une ressource | Autonomie locale, pérennité, faible inégalités | Vulnérabilité face au marché, reconnaissance juridique limitée |
Monnaies locales / SEL | Repenser la valeur en contexte local | Résilience, relocalisation, inclusion sociale | Portée limitée, dépendance à l’engagement, faible échelle |