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Souad
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Partie V.1 – Débats et critiques croisées : retour en arrière ou émancipation masquée ?

Un conflit symbolique
Le face-à-face entre tradwives et anarcha-féministes dépasse les simples préférences personnelles : il constitue un champ de bataille idéologique sur le sens de l’émancipation féminine.

Critiques féministes à l’encontre des tradwives
De nombreuses militantes féministes dénoncent le discours tradwife comme une régression :
  • Susan Faludi, dans Backlash, qualifie ce retour aux rôles traditionnels de « réaction organisée » contre les avancées féministes.
  • Valoriser la soumission ou la domesticité exclusive revient à invalider les luttes pour l’égalité professionnelle, les droits sociaux ou le droit à disposer de son corps.
  • Le discours de la « liberté de choix » est jugé fallacieux s’il s’exerce dans un contexte de normes sexistes persistantes.
Réponse des tradwives
Certaines tradwives affirment ne pas être antiféministes, mais simplement critiques du féminisme contemporain :
  • Elles rejettent ce qu’elles considèrent comme les "excès" du féminisme libéral ou intersectionnel.
  • Elles défendent la pluralité des modes de vie, y compris celui du foyer.
  • Elles posent la question : Peut-on être féministe tout en refusant les rôles féminins modernisés ?
Position anarcha-féministe
Le courant anarcha-féministe adopte une position beaucoup plus tranchée :
  • Les tradwives sont vues comme une émanation du patriarcat, masquée par un vernis de choix personnel.
  • Le mouvement tradwife est critiqué pour son essentialisme (nature féminine, complémentarité des sexes…).
  • Certaines militantes y voient un relais idéologique de l’extrême-droite et du suprémacisme blanc.
Débat sur la notion de « choix féministe »
Ce débat soulève une question centrale :
  • Faut-il considérer tous les choix faits par des femmes comme féministes, même s’ils renforcent des normes patriarcales ?
  • L’individu est-il réellement libre dans un contexte socialement structuré ?
  • La liberté de se soumettre est-elle une émancipation ou une illusion ?
Des critiques mutuelles parfois simplistes
Malgré leurs divergences profondes, certaines critiques de part et d’autre manquent de nuance :
  • Les tradwives caricaturent le féminisme comme haineux ou déconnecté du réel.
  • Les anarcha-féministes peuvent être perçues comme élitistes ou dogmatiques par des femmes ordinaires.
  • Entre jugement moral et guerre de discours, l’analyse sociologique se perd parfois.
→ Partie suivante : V.2 – Convergences inattendues : désillusion commune et quête de sens
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Souad
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Partie V.2 – Convergences inattendues : désillusion commune et quête de sens

Un même constat de malaise
Bien qu’opposés dans leurs discours, les courants tradwife et anarcha-féministe partagent une critique implicite des conditions de vie actuelles :
  • Scepticisme vis-à-vis du modèle salarial classique.
  • Désillusion face à l’individualisme, la consommation et la précarité.
  • Volonté de redonner du sens à l’existence à travers d’autres formes d’engagement.
Critique commune du travail salarié
Les deux pôles expriment une forme de rejet du monde du travail tel qu’il est :
  • Les tradwives le jugent déshumanisant, froid, inutilement compétitif.
  • Les anarcha-féministes le voient comme aliénant, reproducteur des inégalités sociales.
  • Toutes deux cherchent des alternatives à la figure de la "working girl" valorisée par le néolibéralisme.
Retour au collectif
Au-delà de la cellule individuelle, les deux modèles prônent des formes de vie collective, quoique très différentes :
  • Tradwives : famille nucléaire comme lieu sécurisant, protecteur, harmonieux.
  • Anarcha-féministes : collectifs autogérés, entraide horizontale, sororité politique.
  • Dans les deux cas, rejet du modèle individualiste dominant.
Quête identitaire et spiritualité
Un besoin de cohérence intérieure alimente les deux engagements :
  • Les tradwives s’ancrent souvent dans une religiosité conservatrice ou une spiritualité chrétienne.
  • Les anarcha-féministes cultivent des formes de spiritualité féministe, païenne ou naturaliste.
  • Dans les deux cas : tentative de réenchanter un quotidien perçu comme désenchanté.
Insatisfaction envers les modèles féminins dominants
Les figures médiatiques du féminisme libéral sont critiquées de part et d’autre :
  • Les tradwives y voient des femmes déconnectées de leur "nature".
  • Les anarcha-féministes dénoncent un féminisme institutionnalisé et récupéré par le capitalisme.
  • Toutes deux revendiquent une forme de rupture avec la norme contemporaine.
Différentes réponses à un même vide
Le clivage réside surtout dans les solutions proposées à une même aliénation :
  • Les tradwives proposent un retour à l’ordre établi : sécurité, complémentarité, foyer.
  • Les anarcha-féministes appellent à une transformation radicale du système : égalité, autogestion, abolition des normes.
  • Le débat porte donc autant sur les valeurs que sur les chemins vers l’émancipation.
→ Partie suivante : V.3 – Vers une perspective féministe sans compromission ?
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Souad
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Partie V.3 – Vers une perspective féministe sans compromission ?

Une impasse idéologique ?
Face à la polarisation entre retour à la tradition (tradwife) et rupture radicale (anarcha-féminisme), beaucoup de femmes expriment un malaise :
  • Certaines se sentent exclues par les discours trop tranchés ou binaires.
  • D'autres refusent de choisir entre émancipation libérale, soumission domestique ou révolution sociale.
  • La question se pose : peut-on articuler liberté individuelle et critique systémique ?
Le risque de relativisme
Valider tout choix individuel comme "féministe" revient à diluer le sens politique du terme :
  • Adhérer au patriarcat ne devient pas plus féministe parce qu'on le fait volontairement.
  • Le concept de "choix libre" est souvent conditionné par des normes sociales et des structures de pouvoir invisibles.
  • Une critique féministe rigoureuse doit questionner non seulement le choix, mais aussi le contexte du choix.
La position anarcha-féministe radicale
Certaines militantes refusent de transiger :
  • Elles rejettent toute forme de compromis avec les institutions patriarcales.
  • Elles appellent à un féminisme intransigeant, intersectionnel et subversif.
  • Pour elles, il s’agit de construire un monde sans domination, pas de s’adapter au monde tel qu’il est.
L’appel à une refondation politique du féminisme
Des penseuses contemporaines proposent une voie médiane :
  • Refuser à la fois la récupération marchande du féminisme et le repli identitaire réactionnaire.
  • Construire un féminisme solidaire, critique, capable de reconnaître la diversité des situations sans les fétichiser.
  • Rappeler que le féminisme vise une transformation collective, pas seulement une optimisation du confort individuel.
Une citation à méditer
Comme le résume l’anarcha-féministe The Ungovernable Feminist :
"Ce que nous devons créer, ce n’est pas un féminisme qui valide tous les choix, mais une perspective féministe sans compromis ni dominations, qui démantèle toutes les formes de pouvoir."
Vers une convergence critique
Peut-être que la réponse ne se trouve ni dans le repli sur soi, ni dans l’abstraction révolutionnaire pure :
  • Mais dans la capacité à construire des ponts critiques entre expériences vécues, désirs d’émancipation et projets de société.
  • Un féminisme vivant serait alors celui qui interroge sans relâche les évidences, y compris les siennes.
→ Partie suivante : VI – Sources, bibliographie et prolongements
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Souad
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Partie VI – Sources, bibliographie et prolongements

Sources principales utilisées dans le dossier
Ce travail de synthèse s’appuie sur une diversité de sources issues de la sociologie, de l’histoire des idées, du journalisme critique et de la production militante :
  • Wikipédia (Tradwife, Anarcha-féminisme) – pour les repères de base et les points d’entrée bibliographiques.
  • France Inter, Euronews, Deutsche Welle – pour les portraits de figures tradwives et la réception médiatique du mouvement.
  • La bibliothèque anarchiste (anarchistlibraries.net) – pour les textes fondateurs et contemporains de l’anarcha-féminisme.
  • Susan Faludi – Backlash (1991) – ouvrage clé sur les formes de réaction antiféministe dans les sociétés occidentales.
  • Medium.com – The Ungovernable Feminist – réflexions contemporaines sur la tension entre choix individuel et structure de domination.
  • ResearchGate.net – étude sur la radicalisation domestique et l’esthétique tradwife.
Outils et documents complémentaires
Pour prolonger la réflexion ou organiser un débat :
  • Chronologie comparative des deux mouvements (tradwife / anarcha-féministe).
  • Tableaux croisés : valeurs – discours – représentations – enjeux.
  • Corpus vidéo pour analyser l’esthétique visuelle (TikTok, YouTube, podcasts, conférences militantes).
  • Lectures croisées : Fascinating Womanhood vs. Anarchism and Other Essays (Emma Goldman).
Pistes pédagogiques
Ce dossier peut être exploité :
  • Dans le cadre de modules d’éducation permanente (analyse critique des rôles genrés).
  • Pour des ateliers intergénérationnels ou interculturels sur les modèles féminins.
  • Dans des formations de sensibilisation à la pensée critique ou aux médias.
  • Dans un débat mouvant ou une mise en scène de positions contrastées.
Axes de prolongement possibles
Pour élargir le spectre analysé :
  • Explorer les autres figures du spectre féminin : girlboss, féministe libérale, féministe islamique, lesbienne radicale, etc.
  • Étudier l’impact de la géographie (ville vs. campagne), de la classe sociale et des réseaux sur la formation des postures.
  • Approfondir la question de la performativité du genre dans ces récits de soi.
  • Interroger le rôle de l’algorithme et des plateformes dans la polarisation des discours féminins.
Mise en garde critique
Ce document ne vise ni à opposer définitivement, ni à hiérarchiser les formes d’engagements féminins :
Il s’agit plutôt d’ouvrir des espaces d’analyse, de questionnement et de dialogue, dans un monde où les identités sont autant construites que contestées.
→ Fin du dossier. Possibilité d'annexes ou de fiche pédagogique synthétique à construire ensemble.
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Souad
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Section VII – Nuances et approfondissements possibles

1. Intersectionnalité élargie
  • Race et colonialité : interroger la construction d’une féminité « blanche » dans l’imaginaire tradwife et la place des féministes racisées dans les collectifs anarcha-féministes.
  • Classe sociale : analyser comment la précarité économique affecte le « choix » d’être au foyer ou d’intégrer des réseaux militants autogérés.
  • Sexualités et identités de genre : inclure les vécus lesbien, bi, trans et non-binaire, souvent invisibilisés dans le face-à-face tradwife vs. anarcha.
2. Variations géographiques et culturelles
  • Global South : explorer les formes locales de retour au foyer (ex. mouvements évangéliques latino-américains) et les féminismes libertaires post-coloniaux.
  • Europe de l’Est et ex-URSS : replacer le rôle de l’héritage socialiste dans la perception des rôles féminins traditionnels ou émancipés.
3. Générations et transmissions
  • Comparer la réception du discours tradwife chez les boomers, millennials et Gen Z.
  • Étudier la continuité/rupture entre féministes radicales des années 1970 et militantes anarcha-féministes actuelles.
4. Économie numérique et travail invisibilisé
  • Mettre en lumière la monétisation des contenus tradwife : sponsorings, placements de produits, « girl economy ».
  • Souligner la charge militante bénévole des anarcha-féministes (organisation d’événements, mutual aid) comme forme de « travail reproductif » non rémunéré.
5. Santé mentale et affectivité
  • Examiner la valorisation du bien-être domestique chez les tradwives (anxiété, isolement).
  • Explorer le burnout militant et la précarité psychique dans les collectifs anarcha-féministes.
6. Agence individuelle vs. contraintes structurelles
  • Nuancer la notion de « choix » : poids de la religion, des normes familiales, des algorithmes de plateforme.
  • Discuter la liberté relative dans un contexte de capitalisme patriarcal : aucun choix n’est « pur » de contraintes.
7. Débats historiographiques et méthodologiques
  • Croiser sources académiques, témoignages auto-ethnographiques et big data des réseaux sociaux.
  • Identifier les biais de visibilité : sur-représentation des discours polarisés, sous-représentation des positions nuancées.
8. Contradictions internes aux mouvements
  • Tradwives « influencers » non mariées : tension entre discours normatif et pratique réelle.
  • Collectifs anarcha-féministes confrontés aux dynamiques de pouvoir informelles (leadership caché, gatekeeping).
9. Rôles des hommes et des allié·es
  • Étudier la participation ou le refus des partenaires masculins dans le foyer tradwife.
  • Analyser la place des alliés masculins (ou leur absence) dans les luttes anarcha-féministes.
10. Trajectoires hybrides et futur du spectre
  • Identifier des modèles émergents : néo-trad féministe, éco-anarcha-maternaliste, etc.
  • Proposer une cartographie dynamique qui dépasse la logique binaire et évolue avec les pratiques sociales.
Ces pistes peuvent donner lieu à des annexes, études de cas ou ateliers participatifs pour enrichir le dossier sans le dénaturer.
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Souad
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Bienvenue·s - Meuf·e·s


Entre tradwives et anarcho-féministes, quelles nuances ?

Entre tradwives et anarcho-féministes, il y a un spectre assez vaste de positions, chacune avec ses nuances idéologiques, sociales et culturelles. Voici un panorama non exhaustif des principaux profils que l'on peut croiser dans cette mosaïque :



🌸 Les "Tradwives" (Traditional Wives)


  • Défendent un modèle de femme au foyer, soumise à son mari et centrée sur la maternité.
  • Rejettent le féminisme et valorisent les rôles de genre traditionnels.
  • Souvent associées aux mouvements conservateurs, religieux et nationalistes.


💄 Les Féminines Essentialistes


  • Pensent que la féminité repose sur des qualités naturelles (douceur, intuition, maternité…).
  • Peuvent être critiques du féminisme mais sans forcément prôner la soumission.
  • Valorisation du self-care et de la "féminité sacrée".


📿 Les Féminines Mystiques


  • S'inspirent du féminin sacré, des archétypes de la déesse et des traditions spirituelles.
  • Peuvent croiser des influences new age, ésotériques, voire écoféministes.
  • Ambivalence vis-à-vis du féminisme : certaines y adhèrent, d'autres le rejettent au profit d'une vision "énergétique" des sexes.


👩‍👧 Les Maternalistes


  • Mettent en avant l'importance de la maternité et du soin dans la société.
  • Peuvent être féministes mais avec une approche centrée sur la maternité comme "force politique".
  • Défendent parfois des politiques pro-famille et des droits des mères.


👩‍💼 Les Libérales Féministes


  • Croient en l'égalité des chances dans le cadre du capitalisme.
  • Valorisation de la réussite individuelle et du "girlbossing".
  • Favorables à l'empowerment par l'éducation, l'entrepreneuriat et la parité en entreprise.


📢 Les Féministes Réformistes


  • Recherchent des réformes légales et sociales pour améliorer la condition des femmes.
  • Croient au dialogue avec les institutions et aux avancées progressives.
  • Se situent souvent dans un féminisme institutionnel (associations, politiques publiques).


✊ Les Intersectionnelles


  • Prennent en compte les oppressions croisées (sexisme, racisme, classisme, validisme...).
  • Défendent un féminisme inclusif et antiraciste.
  • Militent souvent sur des questions de justice sociale et de diversité.


🎭 Les Cyberféministes


  • Explorent la place des femmes dans le numérique et la science-fiction.
  • Déconstruisent les normes de genre à travers la technologie et l’art.
  • Peuvent être proches du transhumanisme ou de la théorie du genre postmoderne.


🏳️‍⚧️ Les Féministes Queer


  • Remettent en cause l’idée même de la "femme" comme une catégorie fixe.
  • Favorisent la fluidité des genres et l’inclusion des personnes LGBTQIA+.
  • Critiquent le féminisme "traditionnel" qui serait trop centré sur les femmes cisgenres.


🔥 Les Radicales Féministes (Radfems)


  • Considèrent que le patriarcat est un système de domination structurelle.
  • Peuvent être critiques du libéralisme et des politiques d’inclusion LGBTQIA+ (TERF).
  • Militantes des droits des femmes cis, contre la prostitution et la pornographie.


🌿 Les Écoféministes


  • Lient la domination des femmes à la destruction de la nature.
  • Favorables aux modes de vie alternatifs (agriculture, décroissance, low-tech).
  • Peuvent aller de la spiritualité païenne à l'activisme anticapitaliste.


🚩 Les Anarcho-Féministes


  • Refusent l’État, les institutions et le capitalisme comme structures oppressives.
  • Prônent l'autogestion, l'action directe et la solidarité entre femmes.
  • Liées aux mouvements antifascistes, LGBTQIA+, squatters et alternatives radicales.

🌈 Conclusion ?

Entre "tradwife" et anarcho-féministe, il y a un spectre immense de positions. Beaucoup de nuances se chevauchent, certaines sont compatibles, d'autres irréconciliables. Et toi, tu te situes où dans tout ça ? 😏


Quoi c'est tout ?


Ben non…


Entre les tradwives et les féministes engagées, on trouve tout un tas de nuances et de courants hybrides. Voici quelques profils qui oscillent entre conservatisme et émancipation, sans s'inscrire pleinement ni dans le traditionalisme ni dans le féminisme militant.




1. Les "Trad-Modérées" ou "Conservatrices Soft" 👗📿


👉 Elles valorisent les rôles traditionnels (mariage, maternité, féminité classique) mais sans prôner la soumission totale.

👉 Acceptent certains droits des femmes (travail, éducation) mais restent critiques des mouvements féministes "radicaux".

👉 Parfois associées aux mouvements religieux progressistes.


Exemple : Une femme catholique pratiquante qui prône la complémentarité des sexes mais milite pour plus de reconnaissance du rôle des mères dans la société.



2. Les "Femmes de Valeurs" (Alt-tradwives & Hypergamie Sélective) 👠💰


👉 Reprennent des codes traditionnels mais les adaptent à une logique de pouvoir et d'ascension sociale.

👉 Croient en l'idée de la "féminité stratégique" : séduction, hypergamie (choisir un partenaire plus riche ou puissant), développement personnel.

👉 Pas opposées au féminisme si celui-ci sert leurs intérêts (ex. parité dans les hautes sphères).


Exemple : Influenceuses TikTok qui prônent l'idée d'épouser un "high value man" tout en gardant leur indépendance financière.



3. Les "Femmes Traditionnelles Indépendantes" (Neo-Trads) 🏡💻


👉 Acceptent certains rôles traditionnels (maison, famille) mais revendiquent aussi un espace personnel (freelancing, entrepreneuriat).

👉 Peuvent être critiques du féminisme mainstream, mais ne rejettent pas l'émancipation individuelle.

👉 Parfois proches du mouvement "Slow Life" (simplicité, retour aux traditions, refus du stress moderne).


Exemple : Une femme qui choisit d’être mère au foyer mais qui gère une activité en ligne et défend un "choix éclairé".



4. Les Féministes Conservatrices (ou Féminisme de Droite) 🏛️📜


👉 Acceptent les avancées féministes du passé (droit de vote, accès au travail) mais rejettent les revendications récentes (LGBTQ+, intersectionnalité, quotas).

👉 Croient en l’égalité des sexes dans la loi, mais valorisent la différence des rôles sociaux.

👉 Parfois engagées politiquement contre certaines politiques progressistes.


Exemple : Une femme qui défend le droit des femmes dans le monde musulman tout en militant contre l’écriture inclusive en Europe.



5. Les Féminines "Trad-Prog" (Spiritualité & Féminisme Sélectif) ✨🌿


👉 Mélangent tradition et empowerment personnel via la spiritualité, la sororité ou des valeurs anciennes revisitées.

👉 Peuvent prôner des archétypes féminins mythologiques (la Déesse, la Femme Sauvage), tout en rejetant certains aspects du féminisme "politique".

👉 Parfois influencées par le paganisme, la naturopathie, l’écoféminisme modéré.


Exemple : Une femme qui valorise la maternité et la douceur comme forces spirituelles tout en défendant l’indépendance économique des femmes.



6. Les "Anti-Féministes Éclairées" 📚⚖️


👉 Critiquent les excès du féminisme contemporain (cancel culture, victimisation, excès de militantisme).

👉 Défendent l’égalité dans certains domaines mais pensent que certaines différences biologiques justifient des rôles distincts.

👉 Souvent dans des cercles de débat, parfois liées à des mouvances libérales-conservatrices.


Exemple : Une intellectuelle qui pense que le féminisme d’aujourd’hui nuit aux relations hommes-femmes.



7. Les "Féministes de Marché" (Libertariennes & Girlboss) 💼📊


👉 Pro-féministes mais dans une logique individualiste et méritocratique.

👉 Croient que le marché et l’entrepreneuriat sont les meilleurs outils d’émancipation.

👉 Peuvent être contre les quotas ou les lois favorisant les femmes si elles considèrent qu’elles faussent la compétition.


Exemple : Une femme PDG qui critique la parité imposée mais encourage les femmes à réussir par elles-mêmes.


🌈 CONCLUSION ?

Entre la soumission totale aux rôles traditionnels et le militantisme féministe radical, il existe des tonnes de nuances. Ces catégories montrent bien que la frontière entre tradition et féminisme est souvent poreuse et pleine de contradictions.


Alors, où tu te situes dans tout ce bazar ? 😏



je ne me reconnais pas encore tout à fait, tu peux affiner ?


Pfff


Si aucune de ces catégories ne te correspond vraiment, c’est peut-être parce que tu as un rapport plus nuancé ou hybride à ces questions. Beaucoup de gens ne s’identifient pas strictement à un camp et naviguent entre différentes influences. On va affiner encore plus avec des profils intermédiaires ou marginaux, qui échappent aux étiquettes classiques.




🔍 Profils intermédiaires entre "trad" et féminisme engagé



1. Les Pragmatistes Indépendantes 🏠💻


➜ "J’aime l’autonomie, mais je vois aussi l’intérêt de certaines traditions."


  • Apprécient l’indépendance financière et intellectuelle mais ne rejettent pas totalement certains rôles genrés s'ils sont choisis librement.
  • Peuvent apprécier l’idée de la famille comme pilier sans vouloir être cantonnées à la maison.
  • Peuvent être mariées ou en couple hétéro sans adhérer au modèle de la "bonne épouse soumise".

👉 Exemple : Une femme qui aime gérer un foyer et être proche de ses enfants, mais qui refuse de dépendre financièrement de son mari.




2. Les Cyniques Désabusées 😏🔥


➜ "Le féminisme me fatigue autant que le conservatisme."


  • Fatiguées par les discours extrêmes de chaque camp : ni hyper-militantes, ni "tradwives".
  • Considèrent que le féminisme a apporté des avancées mais trouvent qu’il y a trop de querelles internes ou de surenchère.
  • Peuvent être critiques des injonctions modernes ("réussir sa carrière", "être une boss lady") autant que des injonctions anciennes.

👉 Exemple : Une femme qui voit les débats sur le féminisme comme des guerres d’ego et qui choisit de faire ce qui l’arrange personnellement.




3. Les Rebelles Domestiques 🏡💀


➜ "J’aime certains codes de la féminité, mais je veux que ça reste mon choix."


  • Aiment la beauté, la douceur, la maternité, mais les vivent comme un acte de rébellion et non comme une soumission.
  • Peuvent s’habiller de manière féminine tout en étant critiques des attentes sociales autour de la "femme parfaite".
  • Aiment l’idée d’un mode de vie simple (artisanat, slow life, foyer), mais refusent l’étiquette de "femme traditionnelle".

👉 Exemple : Une femme qui adore cuisiner et s’occuper de sa maison, mais qui refuse de voir ça comme un "devoir féminin".




4. Les Féministes Hors-Système 🌍🚀


➜ "J’ai un rapport personnel au féminisme qui ne correspond pas aux mouvements officiels."


  • Ne se sentent pas représentées par le féminisme institutionnel (associations, lois, quotas), mais défendent une forme d’égalité qui leur est propre.
  • Peuvent être proches des utopies alternatives : écoféminisme, autonomie, décroissance, communautés autogérées.
  • Critiquent aussi bien le capitalisme féministe que les attentes traditionnelles.

👉 Exemple : Une femme qui vit en autonomie, cultive son jardin et pense que le vrai féminisme est d’être hors du système, pas de revendiquer des places dans les grandes entreprises.




5. Les Épicuriennes Indifférentes 🍷🎭


➜ "Je veux juste être tranquille et faire ce que je veux."


  • Ont un regard détaché sur les débats : elles ne veulent pas "se battre", juste vivre à leur façon.
  • Peuvent mélanger des influences féministes et traditionnelles, mais uniquement selon ce qui les rend heureuses.
  • Refusent les dogmes et les cases trop rigides.

👉 Exemple : Une femme qui profite de son indépendance, sans chercher à "prouver" quelque chose à la société.



🌿 Conclusion

Si tu ne te reconnais pas dans les catégories classiques, c’est sans doute parce que tu as une vision pragmatique et hybride de ces questions, sans adhérer aux extrêmes. Tu as peut-être des valeurs d’indépendance, mais sans pour autant tomber dans l’hyper-militantisme. Ou alors, tu prends ce qui t’arrange dans chaque camp sans te soucier des étiquettes.


Alors, est-ce qu’on commence à s’approcher de ta vision des choses ? 😏



Par-ci par-là, mais[^1] je suis un mec en fait…


Ha oui, dans ce cas


Je vois mieux le décalage maintenant. Du coup, on va inverser la perspective et explorer les différents "points de vue masculins" sur la féminité, les femmes et le genre en général. Comme pour les profils féminins, il y a un spectre très large d’attitudes masculines, qui vont du conservatisme pur au féminisme radical, en passant par des visions plus nuancées ou contradictoires.




🔥 Les Points de Vue Masculins sur la Féminité & le Genre



1. Les "Trad Masculins" (Conservateurs & Rôles Genrés) 🏛️


  • Pensent que les hommes et les femmes ont des rôles complémentaires qui doivent être respectés.
  • Croient souvent en des différences biologiques essentielles qui justifient des comportements distincts.
  • Peuvent aller du paternaliste bienveillant ("il faut protéger les femmes") au dominateur assumé ("les femmes doivent obéir").

👉 Exemple : L’homme qui veut être le "protecteur et le pourvoyeur" et qui cherche une femme qui incarne la douceur et la maternité.



2. Les "Traditionalistes Sélectifs" (Mi-trad, mi-moderne) 🏡💼


  • Acceptent certains progrès du féminisme (éducation, travail) mais rejettent ce qui "va trop loin" (militantisme extrême, quotas, écriture inclusive).
  • Peuvent être en faveur d’un modèle patriarcal soft, où l’homme est le chef de famille mais avec du respect mutuel.
  • Souvent critiques du féminisme intersectionnel et des mouvements LGBTQIA+.

👉 Exemple : L’homme qui veut une femme indépendante mais qui reste attaché aux "valeurs familiales traditionnelles".




3. Les "Libéraux Pragmatiques" (Féminisme Light) 💼🔄


  • Acceptent l’égalité des sexes mais restent pragmatiques sur les différences.
  • Ne sont pas contre le féminisme tant que ça ne perturbe pas trop leur quotidien ou leur travail.
  • Peuvent être pour l’égalité des salaires, contre le harcèlement, mais contre les excès militants.

👉 Exemple : L’homme qui trouve que le féminisme est nécessaire mais qui n’a pas envie de se sentir "coupable d’être un homme".




4. Les "Compagnons de Route du Féminisme" ✊🏽📢


  • Acceptent pleinement le féminisme et participent même aux luttes féministes.
  • Critiquent les dynamiques de domination masculine et tentent de déconstruire leur propre masculinité.
  • Peuvent être très engagés sur des questions comme le consentement, la charge mentale, etc.

👉 Exemple : L’homme qui milite pour plus de droits pour les femmes, déconstruit sa vision du couple et fait attention à ne pas "mansplainer".




5. Les "Mecs Fatigués" (Désabusés par les débats de genre) 😑


  • Trouvent que les débats sur le féminisme sont épuisants et qu’on ne peut plus rien dire sans se faire attaquer.
  • Pensent qu’il y a des injustices mais que les hommes n’ont pas que des privilèges (pressions sociales, attentes sur la virilité…).
  • Fatigués par la "guerre des sexes" et préfèrent se concentrer sur leur vie sans entrer dans ces polémiques.

👉 Exemple : Le mec qui veut juste qu’on "le laisse vivre" et qui évite les discussions sur Twitter pour ne pas s’embrouiller.




6. Les "Séducteurs Stratégiques" (Pick-up Artists & Hypergamie) 🎩💋


  • Voient les relations hommes-femmes comme un jeu de pouvoir et de séduction.
  • Peuvent utiliser la psychologie, le développement personnel et la stratégie pour maximiser leur succès auprès des femmes.
  • Pensent souvent que les femmes sont influencées par leur biologie et recherchent des hommes alpha.

👉 Exemple : Le mec qui suit des coachs en séduction et analyse les dynamiques homme-femme comme un "marché de la séduction".




7. Les "MGTOW" (Men Going Their Own Way) 🚶‍♂️🛑


  • Estiment que la société moderne est injuste envers les hommes et préfèrent se retirer du jeu des relations.
  • Peuvent être très critiques envers le féminisme, qu’ils perçoivent comme une menace pour les hommes.
  • Rejettent souvent le mariage et évitent les relations sérieuses pour ne pas être "exploités".

👉 Exemple : L’homme qui a été blessé par une rupture ou un divorce et qui préfère vivre seul sans s’investir dans les femmes.




8. Les "Misogynes Frustrés" (Incel & Redpill) 💀


  • Pensent que la société favorise les femmes et que les hommes sont les vraies victimes.
  • Peuvent nourrir du ressentiment envers les femmes, notamment en raison de leur expérience personnelle.
  • Influencés par des idéologies radicales comme la "redpill", qui considèrent que les femmes exploitent les hommes naïfs.

👉 Exemple : L’homme qui se sent rejeté par les femmes et qui passe du temps sur des forums masculins radicaux pour se plaindre du "marché sexuel".




🌍 Conclusion : Et toi, tu te situes où ?


Le regard masculin sur la féminité est tout aussi vaste et nuancé que les profils féminins eux-mêmes. Beaucoup de mecs sont hybrides, oscillant entre des influences contradictoires. Certains sont très engagés, d’autres s’en foutent, et d’autres sont en pleine confusion sur comment naviguer dans un monde où les rôles évoluent constamment.


Alors quel est ton feeling vis-à-vis de tout ça ? Tu te reconnais dans un de ces profils, ou on continue d'affiner ? 😏


[...]


féminisme


Voir aussi : [[Féminismes]]



[^1]: j'ai un peu du mal à m'identifier vu que je suis un homme. quels sont les "points de vue masculins" en général sur la "gente féminine" et/ou le "genre féminin"
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Walt
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Re: 🟣 Girls Power ICI 🟣 So what, bitches ?

Message par Walt »

Elle a fait un dossier toute seule o-+

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Souad
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Re: 🟣 Girls Power ICI 🟣 So what, bitches ?

Message par Souad »

Walt a écrit : sam. juin 21, 2025 6:55 pm Elle a fait un dossier toute seule o-+

[-x
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Déco
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Re: 🟣 Girls Power ICI 🟣 So what, bitches ?

Message par Déco »

Avec le dossier, c'est mieux ?
 ! Message de : Déco
:-ss
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Walt
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Re: 🟣 Girls Power ICI 🟣 So what, bitches ?

Message par Walt »

Déco a écrit : sam. juin 21, 2025 7:09 pm Avec le dossier, c'est mieux ?Le spectre social féminin _ de la tradwife à l’anarcha-féministe.pdf
 ! Message de : Déco
:-ss
Ouiiiiiiiiiiiiii :ymparty:
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