MAIS OUAIS
Fais tourner man
🏴☠️ Anarcho-impérialisme : fausse bonne idée ou paradoxe de comptoir ? 🏋️
Re: 🏴☠️ Anarcho-impérialisme : fausse bonne idée ou paradoxe de comptoir ? 🏋️
Ce texte est une information générale à visée éducative. Il ne remplace en aucun cas un avis juridique professionnel.
En droit belge, toute personne a le droit de garder le silence face aux autorités judiciaires ou policières. Ce droit est garanti notamment par :
- L’article 14, §3, g) du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ;
- L’article 6 de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) ;
- La jurisprudence constante de la Cour européenne des droits de l’homme.
Personne ne peut être contraint de s'incriminer lui-même ou de contribuer à sa propre condamnation.
Ce principe protège chaque citoyen contre les abus de pouvoir, la torture morale ou la contrainte policière.
Principe | Application en Belgique |
---|---|
Non-obligation de s’incriminer | On ne peut pas être forcé de se trahir soi-même |
Droit au silence | Valable lors des auditions, interrogatoires, procès |
Droit à un avocat | Toute personne arrêtée a droit à un conseil avant audition |
Respect de la présomption d’innocence | Nul n’est tenu de prouver son innocence |
- Le refus de répondre peut influencer l’appréciation des juges, mais ne suffit pas à établir une culpabilité.
- En matière civile, fiscale ou administrative, le droit au silence n’est pas toujours applicable.
- Dans certains cas (enfants, protection judiciaire), des règles spécifiques s’appliquent.
- Vous avez le droit de dire : "Je préfère garder le silence à ce stade."
- Aucun policier ne peut vous forcer à signer une déclaration que vous ne comprenez pas.
- En cas de pression ou intimidation, signalez-le immédiatement à un avocat ou à un juge d’instruction.
Rappel citoyen :
Le droit au silence n’est pas une preuve de culpabilité. C’est un droit fondamental de toute personne en démocratie.
Re: 🏴☠️ Anarcho-impérialisme : fausse bonne idée ou paradoxe de comptoir ? 🏋️
« Nul n’est censé ignorer la loi »… mais encore faut-il savoir quelle loi, d’où elle vient, et qui la surplombe. Voici une introduction claire et structurée à la hiérarchie des normes.
Elle permet de garantir la cohérence de l’ordre juridique, d’éviter les contradictions, et de résoudre les conflits entre textes de lois.La hiérarchie des normes est un principe juridique selon lequel les normes inférieures doivent respecter et s’aligner sur les normes supérieures.
Niveau | Exemple |
---|---|
1. Règlement | Règlement communal, décret d’école, circulaire interne |
2. Loi / Décret | Loi fédérale, décret de la FWB, ordonnance de la Région |
3. Constitution | Constitution belge de 1831 (révisée) |
4. Droit international | CEDH, Pacte des droits civils et politiques, Traités UE |
5. Normes supra-juridiques | Droit naturel, principes universels, éthique, morale |
En Belgique, certaines normes internationales (comme la CEDH) ont une valeur supérieure à la Constitution dans la pratique jurisprudentielle, même si cela ne fait pas l’unanimité doctrinale.
- Un règlement communal ne peut pas contredire un décret de la FWB.
- Une loi fédérale doit respecter la Constitution.
- Une loi belge ne peut violer les traités ratifiés (ex. CEDH, Traité de l’UE).
- En cas de conflit : un juge peut écarter une norme inférieure incompatible avec une norme supérieure.
Exemple :
Si une loi restreint votre liberté d’expression de manière injustifiée, un juge peut l’écarter en faveur de l’article 10 de la CEDH.
- Comprendre ses droits permet de mieux se défendre face aux abus de pouvoir.
- Maîtriser les niveaux de normes permet d’interpeller les autorités au bon niveau (commune, région, État, UE…).
- Hiérarchie ne signifie pas vérité absolue : certaines normes supérieures peuvent être injustes ou obsolètes.
- Des mouvements citoyens ou militants (désobéissance civile, actions juridiques) s’appuient sur des normes supérieures pour contester des lois locales.
« Une loi peut être légale mais illégitime, et inversement. »
Ordre juridique | Caractéristique |
---|---|
Droit belge | Fédéral, régional, communautaire |
Droit européen | Supériorité partielle (CJUE, directives, règlements) |
Droit international | Conventionnel (ONU, CEDH), parfois auto-exécutoire |
Droit naturel / éthique | Pas contraignant juridiquement mais mobilisable moralement |
- Bloc de constitutionnalité
- Principes généraux du droit
- Monisme vs dualisme (rapport entre droit interne et international)
- Souveraineté vs engagement international
La hiérarchie des normes n’est pas qu’un schéma technique : elle structure notre citoyenneté, définit les limites du pouvoir, et permet d’articuler droit et justice.
Comprendre la hiérarchie des normes, c’est reprendre la main sur le droit qui nous gouverne.
Re: 🏴☠️ Anarcho-impérialisme : fausse bonne idée ou paradoxe de comptoir ? 🏋️
pas besoin mais bon, merci pour elle 

Re: 🏴☠️ Anarcho-impérialisme : fausse bonne idée ou paradoxe de comptoir ? 🏋️
pas besoin mais bon, merci pour elle

Le spectre social féminin : de la tradwife à l’anarcha‑féministe
Introduction
Cette synthèse pédagogique explore le continuum des positions sociales féminines, depuis la figure conservatrice de la tradwife (épouse traditionnelle au foyer) jusqu’au pôle radical de l’anarcha‑féminisme (féminisme libertaire), en contexte occidental. Elle mobilise à la fois une perspective historique et sociologique, tout en soulignant les ancrages contemporains.
1. Origines idéologiques et philosophiques
Tradwife : héritière d’une vision patriarcale chrétienne et conservatrice. Références clés : pamphlets prônant le “retour au foyer” (années 1920) et l’ouvrage Fascinating Womanhood (1963) d’Helen Andelin.
Anarcha‑féminisme : fusion de l’anticapitalisme libertaire et du féminisme antihiérarchique. Pionnières : Emma Goldman, Voltairine de Cleyre (début XXᵉ s.), puis les militantes de Mujeres Libres (Espagne, 1936‑1939).
Tradwife : phénomène amplifié par les réseaux sociaux depuis 2010 ; pics de visibilité durant les confinements liés au Covid‑19. Lien étroit avec le conservatisme politique (campagne Trump 2016, groupes évangéliques, cercles d’extrême droite).
Anarcha‑féminisme : traditions militantes dès la fin du XIXᵉ s., renouveau dans les années 1960‑70 (mouvement de libération des femmes) ; aujourd’hui présent dans les espaces militants, squats, médias alternatifs.
Tradwife
Dévotion au mariage, à la maison et aux enfants.
Esthétique rétro années 1950 ou ruraliste modeste.
Valeurs : famille nucléaire, natalisme, parfois nationalisme.
Anarcha‑féministe
Désir d’abolir les hiérarchies (État, capitalisme, patriarcat).
Organisation horizontale, autogestion, action directe.
Intersection des luttes : classe, genre, race, écologie.
- Formes intermédiaires : mères au foyer non réactionnaires, féministes libérales, croyantes progressistes, etc.
Tradwives : présence massif sur Instagram/TikTok (#tradwife, #SAHM). Influenceuses notables : Estee Williams (US), Alena Kate Pettitt (UK). Contenu : tutos cuisine, glamour rétro, discours « féminine, pas féministe ».
Anarcha‑féministes : médias alternatifs, fanzines, podcasts, conférences autogérées. Usage du symbole A cerclé violet. Peu d’“influenceuses” commerciales.
La tradwife est accusée de renforcer le patriarcat ; elle réplique en invoquant la liberté de choix.
L’anarcha‑féminisme rejette l’idée d’un “choix” valide dans une société hiérarchique ; il plaide pour la destruction des structures oppressives (mariage, État, capital).
- Convergence partielle : constat partagé de l’aliénation moderne (précarité, crise du travail salarié) mais solutions radicalement opposées.
- Helen Andelin – Fascinating Womanhood (1963)
- Susan Faludi – Backlash : The Undeclared War Against American Women (1991)
- Emma Goldman – Anarchism and Other Essays (1910)
- Dolores Jiménez & Martha Ackelsberg – travaux sur Mujeres Libres
- Collectif – Ni Dieu ni maître, ni mari : anthologie de l’anarcha‑féminisme (2014)
Du foyer idéalisé de la tradwife au rejet total des structures d’autorité de l’anarcha‑féministe, ce spectre révèle la diversité (et l’antagonisme) des réponses féminines à la crise actuelle des rôles de genre. Explorer ces positions permet de mieux comprendre les tensions qui traversent aujourd’hui le féminisme et la société occidentale.
Re: 🏴☠️ Anarcho-impérialisme : fausse bonne idée ou paradoxe de comptoir ? 🏋️
Plan de bail – Dossier « Le spectre social féminin : de la tradwife à l’anarcha-féministe »
oui
- Introduction générale
Brève contextualisation de la notion de spectre social appliquée au genre féminin. Justification du choix des pôles « tradwife » et « anarcha-féministe ». - Partie I – Origines idéologiques et philosophiques
- 1.1 – La figure de la tradwife : genèse, fondements culturels et enracinement religieux
- 1.2 – L’anarcha-féminisme : racines anarchistes, figures fondatrices, positionnement antiautoritaire
- Partie II – Évolutions historiques et contextes sociaux (Europe/Nord-Amérique)
- 2.1 – Diffusion numérique des tradwives : réseaux, viralité, influenceurs
- 2.2 – L’anarcha-féminisme militant : continuité historique, espaces d’expression alternatifs
- Partie III – Profils-types, aspirations et esthétiques
- 3.1 – L’imaginaire et les revendications tradwife : valeurs, pratiques, mises en scène
- 3.2 – Les aspirations anarcha-féministes : intersectionnalité, autogestion, critique de la famille
- 3.3 – Les formes intermédiaires et nuances du spectre
- Partie IV – Représentations médiatiques et numériques
- 4.1 – Visibilité médiatique des tradwives : formats, canaux, réception
- 4.2 – L’anarcha-féminisme dans les médias alternatifs : fanzines, blogs, podcasts
- Partie V – Débats et tensions
- 5.1 – Critiques croisées : régressions, essentialismes, consumérisme politique
- 5.2 – Convergences inattendues : critiques du salariat, quête de sens, stratégies de réappropriation
- 5.3 – Perspectives féministes face au dilemme du « libre choix »
- Partie VI – Sources, bibliographie et prolongements
Liste des références sociologiques, historiques, journalistiques et militantes mobilisées. Pistes pour aller plus loin.
oui
merci, sujet dédié ?![]()
