Je vais d’abord consulter l’annexe PDF afin de me familiariser avec les outils du plaidoyer et leurs particularités. Une fois ces informations extraites, je pourrai élaborer un système de gestion des connaissances adapté à ces outils dans Obsidian. Je commence par consulter le document maintenant.
Pour intégrer efficacement les outils de plaidoyer dans votre second cerveau, il est utile de structurer votre espace Obsidian autour des grandes étapes du cycle de plaidoyer. Chaque outil correspond à une étape : on commence par clarifier le changement voulu, on analyse ses forces et le contexte, on définit des axes et des objectifs, on cartographie les acteurs puis on assure un suivi. Cette organisation respectera la logique du manuel tout en restant adaptable à n’importe quel projet.
Créer un dossier racine “Plaidoyer” avec deux sous‑dossiers :
Projets
: chaque projet (thématique ou campagne) aura son propre dossier.Templates
: contiendra les modèles (notes types) pour les 17 outils.Plaidoyer.md
) expliquant le cycle et contenant un index des outils avec des liens vers leurs modèles. Un tableau à deux colonnes (outil / description courte) aidera à se repérer rapidement.01‑Domino du changement
, 02‑Fleur du pouvoir
, etc. Le préfixe numérique maintient l’ordre logique du cycle.Sauvegardez ces modèles dans Templates
. Chaque modèle comporte :
date
, projet
, statut
, thème
…).Voici les éléments clés pour chaque outil (les descriptions proviennent du manuel et sont condensées, avec la page où elles apparaissent comme référence) :
Outil | Résumé et champs principaux |
---|---|
1. Domino du changement | Sert à cadrer le plaidoyer et à se demander pourquoi et pour quoi on veut s’engager. Le modèle comprend : but final du plaidoyer, raisons personnelles/collectives, attentes, partenaires concernés. |
2. Fleur du pouvoir | Permet d’analyser sa position personnelle par rapport aux classes dominantes et de prendre conscience des privilèges. Inclure un tableau de pétales (catégories : genre, origine sociale, orientation, etc.), où l’on compare son profil à la classe dominante. |
3. Analyse SWOT | Identifie forces et faiblesses internes, opportunités et menaces externes. Le modèle contient quatre colonnes (forces, faiblesses, opportunités, menaces) et des questions pour déclencher la réflexion. |
4. Théorie du changement | Définit les valeurs, hypothèses, vision et missions pour construire une stratégie cohérente. La note type comprend quatre sections : « Valeurs », « Hypothèses », « Vision » et « Missions » à remplir. |
5. Analyse PESTEL | Évalue les facteurs politiques, économiques, sociaux, technologiques, environnementaux/santé et légaux liés à la problématique. Créez un tableau PESTEL avec chaque colonne représentant un facteur, plus une liste de questions (ex. « Quels groupes de pression peuvent influencer ? »). |
6. Arbre à problèmes/Arbre à objectifs | Classe les causes profondes (racines), le problème central (tronc) et les conséquences (branches). Le modèle propose trois listes : racines/causes, problème principal et conséquences. Ajoutez ensuite un « arbre à solutions » pour noter les pistes de plaidoyer. |
7. Les 5 pourquoi | Aide à décortiquer un problème complexe en posant cinq fois la question « Pourquoi ? ». Le modèle présente une série de cinq champs « Pourquoi… ? » et un champ « Causes identifiées » où l’on synthétise les réponses. |
8. Mapping de pouvoir | Fait le tour des différents types de pouvoir (politique, juridique, religieux, médiatique, etc.) et identifie qui les détient. Utilisez un tableau pour noter les acteurs et les types de pouvoir qu’ils représentent, ainsi que leur classification (moteur, bloqueur, indécis). |
9. Cartographie des acteurs : alliés/adversaires | Classe chaque acteur en allié, adversaire ou cible, en tenant compte de son intérêt pour la cause et de son alignement. Le modèle contient un tableau avec colonnes : « Acteur », « Intérêt », « Alignement », « Catégorie (allié, adversaire, neutre) », et un espace pour justifier ce classement. |
10. Cartographie des acteurs : influence sur la problématique | Positionne chaque cible selon son niveau d’influence (fort/moyen/faible) et sa position (favorable/opposée). Le modèle propose un tableau à double entrée (niveau d’influence vs position). |
11. Ciblage | Récolte des informations détaillées sur chaque cible : nom, représentant, objectifs de la cible, intérêt pour le problème, niveau de soutien/opposition, influence, accès, arguments qui la touchent, type de langage, canaux de communication, et à qui elle rend des comptes. Ce tableau facilite la personnalisation des messages et la planification des actions. |
12. Identifier les axes stratégiques | À partir des causes recensées, liste les axes possibles de plaidoyer. Le modèle inclut une table « Cause → Axe stratégique » et un champ « Solutions proposées ». |
13. Hiérarchiser les axes stratégiques | Permet de choisir les 2–3 axes prioritaires. On évalue chaque axe selon une série de questions (impact sur les bénéficiaires, réalisable, facile à communiquer, etc.). Le modèle propose une checklist de critères et un champ « Score/Priorité ». |
14. Formulation des objectifs | Transforme les axes stratégiques en objectifs SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes, Délimités dans le temps). Le modèle reproduit la formulation type : « D’ici [date], obtenir [décision] en faisant [action] grâce à [moyen] ». |
15. Suivi des actions | Décompose chaque objectif en indicateurs et en étapes détaillées. Le modèle comporte un tableau « Indicateurs » et une liste « Étapes » pour chaque objectif. |
16. Suivi de l’évolution des acteurs | Suit le niveau d’engagement des cibles (conscientisation, volonté, action). Créez un tableau avec colonnes : « Acteur », « Niveau actuel », « État souhaité » et « Commentaires ». |
17. Suivi des actions des cibles | Détermine, pour chaque cible, ce qu’on attend de voir, ce qu’on aimerait voir et ce qu’on adorerait voir. Le modèle propose un tableau à trois colonnes pour noter ces niveaux d’actions et un champ « Observations » pour consigner ce qui se réalise réellement. |
Projets/Mon‑Projet
et renommer chaque note en fonction de votre thématique.Utiliser les liens et les tags :
#plaidoyer/Mon‑Projet
) sur toutes les notes d’un même projet pour les retrouver facilement.Exploiter Dataview (optionnel mais puissant) : vous pouvez créer des vues automatiques, par exemple :
README.md
à la racine du dossier Plaidoyer
. Expliquez comment dupliquer les modèles, comment remplir les notes et comment utiliser les liens.En structurant Obsidian autour des 17 outils et en suivant l’ordre logique présenté dans le guide, vous obtenez un système cohérent, flexible et réutilisable. Chaque outil est représenté par un modèle qui pose les bonnes questions et vous guide pas à pas, tout en restant suffisamment générique pour s’adapter à n’importe quel thème (santé, environnement, éducation, etc.). Grâce aux métadonnées, aux liens et aux requêtes Dataview, vous pouvez naviguer facilement entre les différentes étapes de votre plaidoyer, suivre l’évolution des acteurs et des actions et tenir un historique complet de vos campagnes.